Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La Pologne, la Hongrie et la République tchèque fournissent 93 % de la production agricole des 5 premiers pays d’Europe centrale et orientale candidats à l’intégration dans l’Union européenne. Dans ces trois pays, la sous-compétitivité caractérise l’agriculture, qui souffre de forts handicaps structurels.
L’agriculture européenne ne produit pas le tiers des protéines qu’elle utilise pour les aliments concentrés du bétail. Le déficit français est moins marqué que celui de ses partenaires. Le coût des importations varie fortement avec celui du soja américain.
Malgré la dimension quatre fois plus importante des exploitations américaines, le revenu moyen des exploitations professionnelles de grandes cultures était, en 1996, comparable en France et aux Etats-Unis. La situation, cependant, diffère selon la spécialisation et la taille économique des exploitations.
Par leur taille, leur chiffre d’affaires ou leurs moyens de production, les exploitations céréalières canadiennes sont extrêmement diverses. Il s’agit surtout d’exploitations familiales, compensant la faiblesse des revenus tirés de l’agriculture par des revenus familiaux extérieurs. Cette pluri-activité généralisée permet de maintenir des unités de petites dimensions.
Avec l’accord de Marrakech qui concluait le cycle de négociations de l’Uruguay en 1994, l’agriculture a été intégrée à la discipline générale du GATT puis de l’OMC. Les pays signataires se sont engagés à réduire la protection, ainsi que le soutien interne lié à la production et les subventions à l’exportation.
Pour les pays d’Europe centrale et orientale désireux d’adhérer à une Union européenne consacrant la moitié de son budget à l’agriculture, il est capital de mettre en place des outils de mesure de l’activité agricole fiables et objectifs
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