Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Les expéditions de champagne devraient progresser de près de 19 % en 1999. Six bouteilles sur dix sont vendues en France, mais les exportations sont les plus dynamiques ces dernières années. Le montant total des ventes sera en 1999 proche de 24 milliards de francs, soit 25 % de plus qu’en 1998.
Malgré une baisse continue de la consommation, la viticulture française se porte bien. Elle s1est débarrassée de ses surproductions et s1est adaptée pour offrir des produits de qualité. Elle contribue largement à l’excédent du solde commercial agroalimentaire, le tout presque sans subvention
Plus de deux prairies sur trois reçoivent des engrais minéraux en 1998. Plus fréquents qu’en 1982, ces apports sont désormais plus faiblement dosés. Au contraire des engrais minéraux, les surfaces recevant des effluents d’élevage reculent nettement. Les prairies temporaires sont celles qui reçoivent le plus d’azote
Près de 10 000 entreprises agroalimentaires de moins de vingt salariés emploient 41 000 personnes. Elles sont plus nombreuses au Sud de la France qu’au Nord et que dans l’Ouest, régions de concentration de l’industrie alimentaire française. Ces petites entreprises consacrent une part importante de leur résultat à l’amélioration de leur outil de production.
Le lait biologique ne représente, en 1998, que 0,2 % de la collecte de l’industrie laitière. Plus de 40 % de la production nationale de lait biologique provient de cinq laiteries. La Franche-Comté est la région la plus spécialisée dans ce type de lait.
En 1998, les prix des terres agricoles confirment leur reprise de 1997. Le prix des terres labourables augmente de 3 %, de même que celui des prairies. La situation des vignes est toujours contrastée : le cours des vignes à AOC s’accroît de 10 % tandis que celui des autres vignes diminue de 1 %. Le prix des vergers augmente de 1 %
Une croissance de 1,3 % pour le chiffre d’affaires des IAA en 1998. Les entreprises souffrent du recul de 1,9 % de leurs exportations après une année 1997 exceptionnelle. Les investissements baissent de 3,6 % mais l’emploi salarié poursuit son redressement, accompagné d’un développement continu du travail intérimaire.
L’élevage de bars, daurades et turbots a produit 5 500 tonnes en 1997 soit plus que les quantités de ces poissons débarquées par la pêche française. La pisciculture marine est exercée par 46 entreprises qui font 307 millions de chiffre d’affaires. Elles exportent près de la moitié de leur production et emploient toutes des salariés permanents.
En 1998, le résultat agricole des exploitations viticoles augmente de 18 %. Celui des exploitations spécialisées en fruits ou en légumes s’accroît également. Il diminue au contraire de 30 % dans les élevages hors sol en raison de la chute des cours du porc. Il baisse dans la majorité des départements de grandes cultures spécialisés en céréales. Le revenu de l’élevage bovin laitier ou à viande augmente sauf dans les zones d’élevage extensif.
En 1997, on dénombre 5 550 exploitations forestières, soit 19 % de moins qu’en 1986. La moitié d’entre elles récolte moins de 1 000 m3 par an. Trois sur quatre sont spécialisées dans la récolte d’un type de produit : grumes, bois d’industrie ou bois de chauffage. Deux exploitations sur trois n’emploient aucun salarié.
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