Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Près de 120 000 exploitations céréalières utilisent la moitié de la superficie agricole et génèrent 40 % de la valeur ajoutée de l’agriculture. La main-d’œuvre demeure essentiellement familiale.
Moindre augmentation du prix des terres agricoles en 2001. Elle atteint 3,8 % pour les terres labourables, 3,6 % pour les prairies et 8,3 % pour les vignes d’appellation. Le prix des autres vignes se stabilise.
Le dynamisme des prix de vente stimule la croissance du chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires en 2001. Exportations et emploi infléchissent leur progression dans un environnement économique incertain.
En 2001, la hausse des prix et des subventions a compensé les baisses de volume de la production. Le revenu baisse dans les exploitations viticoles.
Les études s’allongent, les conjointes travaillent en dehors des exploitations et les logements sont devenus confortables. Mais la composition des ménages d’agriculteurs évolue peu.
Le résultat courant des exploitations du Réseau d’information comptable agricole baisse de 9,0 % en 2000. Les subventions d’exploitations progressent de 3,9 %. Elles représentent maintenant en moyenne 71 % du résultat.
L’effectif des éleveurs spécialisés en viande bovine diminue moins vite que celui des autres exploitants. Cette population agricole est celle qui compte le plus fort taux de célibataires. L’accroissement des cheptels privilégie les races pures plus que les croisements.
La reprise de la production bovine en 2001 a été soutenue par les mesures de dégagement des marchés. La consommation et les exportations, perturbées au premier semestre, repartent au second, mais elles restent inférieures sur l’année au niveau de 2000.
La concentration de la production s’accentue. Les élevages de plus de 1 000 porcs détiennent les deux tiers du cheptel. À cheptel constant, les besoins en main-d’œuvre ont été divisés par deux de 1988 à 2000.
Le tourisme rural se pratique le plus souvent en dehors des exploitations agricoles. Les hébergements à la ferme se trouvent pour l’essentiel au Sud. La professionnalisation des exploitations ne facilite pas l’implantation d’activités non agricoles.
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