Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Les laiteries collectent 204 millions de litres de lait bio en 2002. Mais leurs fabrications de produits laitiers biologiques plafonnent ou reculent.
Pour s’adapter aux réglementations, les industriels de l’agroalimentaire investissent en priorité dans le traitement des eaux. La place accordée à la prévention des pollutions se développe rapidement.
Poursuite des hausses de prix en 2002. Les cours augmentent de 4,1 % pour les terres labourables, de 3,4 % pour les prairies, et de 3,3 % pour les vignes sans appellation. Mais la croissance se ralentit pour les vignes d’appellation dont les prix progressent de 3,1 %.
Sur Internet, les firmes agroalimentaires accèdent à des services, présentent leur catalogue, mais proposent encore peu de services commerciaux. Des outils informatiques spécifiques s’imposent selon les secteurs.
Le chiffre d’affaires des entreprises de 20 salariés et plus progresse de 1,9 % dans l’agroalimentaire alors qu’il est en recul dans le reste de l’industrie. Les résultats courants sont en nette amélioration. Le niveau des investissements se maintient et l’emploi continue d’augmenter.
Plus de 3 600 exploitations produisent près de 90 espèces de plantes à parfum, aromatiques et médicinales sur 33 000 hectares. La lavande et le lavandin couvrent 60 % de ces surfaces et le pavot médicinal 20 %.
En 2002, le résultat agricole moyen national par actif recule de 2,1 %. Mais il progresse dans plus de la moitié des départements, essentiellement spécialisés en élevage bovin et en grandes cultures. Le revenu diminue en viticulture et en élevage hors sol.
Les concours publics aux activités agricoles atteignent 11,4 milliards d’euros en 2001, soit 11 600 euros par actif. Les plus forts montants sont versés dans les départements de grandes cultures. Mais un rééquilibrage s’opère au profit de l’élevage bovin.
Stratégies diverses pour les gestionnaires de signes officiels de qualité et d’origine. La promotion des AOC et des labels s’appuie sur les qualités traditionnelles et le terroir. Les certifications de conformité des produits (CCP) privilégient la sécurité sanitaire.
Les superficies des vergers baissent de 8 % entre 1997 et 2002. Cultivé sur 53 000 hectares, celui des pommiers demeure le plus étendu. Le verger des noyers est désormais le quatrième par sa superficie. L’irrigation est la règle dans les grandes exploitations.
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