Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le nombre d’exploitations agricoles diminue en Martinique, en Guadeloupe et à la Réunion. Avec le défrichement de la forêt et l’arrivée de nouvelles populations, il augmente en Guyane.
Stabilité du résultat agricole grâce à la bonne tenue des prix de la plupart des produits en 2001. Les subventions maintiennent le revenu des éleveurs de bovins à son niveau de 1999. Les élevages ovins, porcins et avicoles bénéficient à nouveau de bons prix.
La concentration des abattoirs se poursuit, même si elle s’est ralentie depuis 1994. Un quart des établissements cumulent les deux tiers de la production. Les fermetures touchent surtout des établissements publics.
La baisse de la consommation de viande bovine, entamée fin 2000, est plus forte que celle de 1996. Dans cette deuxième crise de la « vache folle », les prix augmentent au détail alors qu’ils chutent à la production.
L’incorporation des farines animales dans l’alimentation industrielle des animaux de ferme, interdite depuis fin 2000 pour l’ensemble des espèces, baisse depuis plusieurs années. Les farines sont remplacées par des tourteaux, le plus souvent de soja.
Les exploitants de l’agriculture biologique sont plus jeunes et plus diplômés que les autres agriculteurs. Ils emploient fréquemment des salariés tant permanents que saisonniers. Un quart des exploitations transforment une partie de leurs productions.
Les exploitations viticoles s’agrandissent et modifient leur encépagement pour privilégier la qualité. Elles sont plus d’une sur trois à commercialiser directement leur vin. Les caves coopératives demeurent toutefois bien implantées dans le Sud.
Le mouvement de hausse du prix des terres observé depuis quelques années se poursuit en 2000 : 4 % pour les terres labourables et les prairies, 10 % pour les vignes à AOC, 5,5 % pour les autres vignes. L’augmentation des terres et des prés est moins forte qu’en1999.
Le lait biologique représente 0,5 % de la collecte laitière française en 2000. Cette production est toujours insuffisante pour répondre à la demande. Plus de 120 laiteries de toutes tailles opèrent dans la filière bio.
Le paysage agricole se simplifie avec des grandes cultures dans le Centre et le Nord, de l’élevage à l’Ouest et des cultures permanentes au Sud. La diminution du nombre d’exploitations et d’actifs est la plus forte en Bretagne.
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation