Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Un tiers du vignoble est couvert d’herbe tout au long de l’année. Une technique inégalement appliquée selon les régions. Qui rime souvent avec l’amélioration de la qualité des vins.
Le verger français perd 13 % de ses surfaces de 2002 à 2007. Le recul est plus marqué pour les pêchers et les poiriers. La noix est désormais la seconde culture fruitière.
Les signes de qualité concernent peu la filière végétale. Hors viticulture, les AOC sont avant tout laitières.Le label rouge porte en priorité sur les volailles et les certifications de conformité des produits (CCP) sur les filières animales.
Avec le développement de stratégies de marques dans les filières agroalimentaires, la coordination entre producteurs agricoles et metteurs en marché tend à se complexifier.
Le marché du vin évolue. La consommation des Français diminue depuis 40 ans. Les modifications des modes de consommation et de distribution dessinent les contours d’une nouvelle demande. Moins régulière, elle est aussi plus adaptée à des occasions de consommation qui ne se limitent plus au seul repas. Le marché mondial se développe et la concurrence s’intensifie, entre bassins et pays producteurs mais aussi entre boissons.
Les cultures de la fraise, de la tomate et de la carotte primeur évoluent depuis une dizaine d’années. Les serres pour les productions hors sol s’informatisent. Les difficultés pour l’embauche de saisonniers touchent en priorité les serristes.
Une exploitation professionnelle sur trois produit sous un signe officiel de qualité et d’origine en 2003. L’appellation d’origine contrôlée est le plus répandu. Les superficies de l’agriculture biologique, qui demeurent modestes, ont quintuplé en dix ans.
Sur 367 200 exploitations professionnelles en 2003, près d’une sur deux est fortement spécialisée sur certains types de cultures.
Pour obtenir de plus fortes recettes à l’hectare ou conquérir de nouveaux clients, des vignerons utilisent une partie de leurs vignes sous appellation pour produire des vins de pays. En 2000, ils renoncent à 10 % de la récolte d’appellation.
Depuis quelques années, la consommation de vin tend à se stabiliser sur le marché français. Mais les exportations ne suffisent plus à assurer le succès de l’ensemble des vins d’appellation.
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