Agreste cahiers Spécial Viticulture n° 1 - janvier 2006
Le marché du vin évolue. La consommation des Français diminue depuis 40 ans. Les modifications des modes de consommation et de distribution dessinent les contours d’une nouvelle demande. Moins régulière, elle est aussi plus adaptée à des occasions de consommation qui ne se limitent plus au seul repas. Le marché mondial se développe et la concurrence s’intensifie, entre bassins et pays producteurs mais aussi entre boissons.
La production de vins de pays à partir de vignes sous appellation est une des réponses apportées par les producteurs français à cette nouvelle donne. Cette démarche sera ici dénommée « mixité viticole ». Elle remet partiellement en cause la segmentation traditionnelle des marchés viticoles qui s’appuie sur les appellations d’origine contrôlée (AOC) et les vins de pays. Ces deux indications géographiques concernent des produits finis via une dégustation d’agrément. Elles s’appuient toutes deux aussi sur la localisation de récolte des raisins : parcelles classées pour les AOC ou zones pour les vins de pays. D’autres conditions de production, notamment sur les variétés de vignes sont également précisées.
Au sommaire :
Localisation Un demi-million d’hectares sous appellation 185 000 hectares de vins de pays 268 zones viticoles Le vignoble en quinze bassins
Les exploitations Spécialisation et extension 16 000 exploitations mixtes Des vins de pays dans 40 % des vignobles sous AOC Le dynamisme des cépages internationaux Typologie des zones viticoles
Économie Une motivation économique Des vins de pays plutôt que des AOC