Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
L’application du règlement (CE) n°1257/99 (« 2e pilier » de la PAC) a pris la forme en France d’un large programme national, le Plan National de Développement Rural (PDRN), associé à l’intégration de certaines mesures de développement rural dans les DOCUP d’Objectif 2 au niveau régional. Avec une finalité clairement orientée vers le développement rural durable, le PDRN apparaît comme relativement agro-centré.
Rapports présentés à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation - Session du 17 décembre 2004
Le revenu agricole moyen baisse de 3,7 % pour l’ensemble des exploitations agricoles, ce qui s’explique par le recul des prix ou la hausse des coûts de production.
Le résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole augmente en valeur réelle de 1,9 % en 2002. Il avait baissé de 5,6 % en 2001. Les exploitants accroissent leurs prélèvements privés.
Depuis quelques années, la consommation de vin tend à se stabiliser sur le marché français. Mais les exportations ne suffisent plus à assurer le succès de l’ensemble des vins d’appellation.
Le résultat agricole moyen national par actif diminue de 0,8 % en 2003. Malgré la sécheresse, le revenu des élevages bovins progresse grâce à la bonne tenue des prix et aux aides pour calamités agricoles. Celui des viticulteurs d’appellation baisse de 30 %.
Le système de financement du budget de l’Union européenne comporte aujourd’hui trois catégories de ressources propres : la "ressource PNB", la "ressource TVA" et les "ressources propres traditionnelles" (droits de douane et cotisations agricoles). Ce budget permet de financer trois principaux groupes de dépenses, concernant l’agriculture et le développement rural, les actions structurelles et les autres politiques.
La réforme de la PAC de 1992 et son prolongement "Agenda 2000", ont permis de maîtriser l’augmentation des dépenses communautaires en faveur de l’agriculture, introduisant une modification profonde du mode de soutien accordé aux agriculteurs dans les secteurs des grandes cultures et de la viande bovine.
La décentralisation a ouvert de larges opportunités d’action aux collectivités territoriales dans le domaine de l’intervention en faveur des espaces ruraux. L’identification de ces dépenses soulève des difficultés d’ordre méthodologique, tenant principalement à des problèmes de définition.
Depuis les premières lois sur la décentralisation, les collectivités territoriales sont devenues des acteurs importants de la vie économique et sociale française. Le secteur agricole n’échappe pas au champ des interventions de ces collectivités, qui viennent ainsi compléter les mesures de politique agricole communautaires et nationales.
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