Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Cet article présente une étude exhaustive des concours publics agricoles nationaux, décomposés selon trois catégories : soutien des marchés et aides aux produits ; autres mesures de politique agricole (installation, compensation de handicap naturels, agri-environnement, calamités agricoles...) ; aménagements fiscaux et dépenses des collectivités territoriales.
La réforme de la PAC de 1992 et son prolongement "Agenda 2000", ont permis de maîtriser l’augmentation des dépenses communautaires en faveur de l’agriculture, alors qu’une importance accrue était accordée dans le même temps au développement rural et aux préoccupations agri-environnementales. Ces tendances de fond s’inscrivent dans l’évolution des dépenses du FEOGA qui sont retracées dans cet article depuis 1990.
Rapports présentés à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation - Session du 17 décembre 2003
Le revenu agricole serait stable en moyenne en 2003. Les effets de la sécheresse sur les récoltes et le déficit fourrager seraient compensés par des prix favorables et des aides attribuées dans le cadre des calamités agricoles. Seul le revenu des viticulteurs d’appellation diminue nettement en 2003.
Alors que les gains à attendre suite à la libéralisation des échanges, en particulier pour les PED, sont généralement présentés comme essentiels aux progrès de la lutte contre la pauvreté, cette étude souligne leur faiblesse lorsqu’ils sont exprimés en termes relatifs et leur sensibilité aux hypothèses réalisées sur le fonctionnement des marchés.
Cet article présente les résultats de simulations obtenues à l’aide du modèle macroéconomique de l’agriculture française MAGALI, construit conjointement par le MAAPAR et le MINEFI avec le concours de l’INRA.
Cet article présente la méthodologie d’estimation des coûts de production des principaux produits agricoles utilisée dans le modèle microéconomique élaboré et mis en œuvre conjointement par l’Inra, l’Insee et le SCEES à partir du Réseau d’information comptable agricole. La première partie de cet article retrace les principales étapes du développement de ce modèle et les applications auxquelles il a donné lieu, tant dans un contexte national qu’européen.
En 2001, les exploitations couvertes par le Réseau d’information comptable agricole (RICA) enregistrent une nouvelle baisse du résultat courant avant impôts (- 5,6 % en valeur réelle).
En 2002, le résultat agricole moyen national par actif recule de 2,1 %. Mais il progresse dans plus de la moitié des départements, essentiellement spécialisés en élevage bovin et en grandes cultures. Le revenu diminue en viticulture et en élevage hors sol.
Les concours publics aux activités agricoles atteignent 11,4 milliards d’euros en 2001, soit 11 600 euros par actif. Les plus forts montants sont versés dans les départements de grandes cultures. Mais un rééquilibrage s’opère au profit de l’élevage bovin.
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