Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Selon l’enquête innovation de l’Insee, le taux d’innovation a peu varié dans l’industrie agroalimentaire (61 %) entre les périodes 2008-2010 et 2010-2012.
En 2012, les établissements agroalimentaires de 20 salariés et plus ont investi 189 millions d’euros pour protéger l’environnement en France métropolitaine...
La consommation d’énergie par les établissements agroalimentaires est stable entre 2011 et 2012, après avoir diminué entre 2010 et 2011. Les prix d’achat des énergies poursuivent leur hausse, notamment ceux des fiouls lourd et domestique.
Dans un contexte de concurrence accrue et de volatilité croissante des prix agricoles, la compétitivité des filières agroalimentaires françaises fait l’objet de questionnements récurrents.
En baisse les deux années précédentes, la consommation d’énergie par les établissements agroalimentaires et les scieries augmente significativement entre 2009 et 2010, pour atteindre 5,3 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep).
Sur la période 2006-2008, 61 % des entreprises agroalimentaires de dix salariés ou plus ont innové. Deux innovations sur trois ont des effets positifs sur l’environnement, aussi bien au cours du processus de production du produit qu’au moment de son utilisation par le consommateur.
L’industrie agro-alimentaire a la double obligation de produire des aliments salubres et de bonne qualité.
Les drèches, pulpes et tourteaux issus des fabrications nationales de biocarburants prennent de plus en plus de place dans les formulations d’aliments composés pour animaux de ferme. Le blé et ses co-produits sont en recul.
Dans le domaine environnemental, les établissements de grande taille sont souvent précurseurs dans l’acquisition des équipements antipollution. Mais l’effort d’investissement est relativement plus important pour les petits établissements. Les orientations air-climat et déchets gagnent du terrain. Le choix des domaines d’intervention majoritaires apparaît étroitement lié à l’activité.
Pour la deuxième année consécutive, la consommation d’énergie des industries agroalimentaires accuse un recul notable en 2009, dans un contexte de crise économique. Les prix d’achat de la plupart des énergies, hormis l’électricité, ont pourtant été revus sensiblement à la baisse. En conséquence, la facture énergétique recule plus fortement.
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