Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2004, le prix moyen des terres labourables augmente de 3,3 % et celui des prés de 3,7 %. En dehors du vignoble champenois, le prix des vignes d’appellation enregistre la première baisse depuis de nombreuses années.
Les sols agricoles supportent près de 80 % des taxes sur le foncier non bâti. Près de 495 millions d’euros incombent avant dégrèvements aux exploitants en 2003. Cela représente en moyenne 2,1 % de leur revenu, et davantage dans les zones d’élevage extensif.
En 2003, le prix des terres labourables augmente de 2,8 % et celui des prairies de 3,8 %. Le prix des vignes poursuit son ralentissement de 2002, tout en progressant de 4,1 %.
Le prix de l’eau varie du simple au double selon les départements et augmente de 8 % entre 1998 et 2001. L’organisation en intercommunalité du service public de l’eau gagne du terrain. La gestion privée de l’alimentation en eau potable se développe.
Poursuite des hausses de prix en 2002. Les cours augmentent de 4,1 % pour les terres labourables, de 3,4 % pour les prairies, et de 3,3 % pour les vignes sans appellation. Mais la croissance se ralentit pour les vignes d’appellation dont les prix progressent de 3,1 %.
Moindre augmentation du prix des terres agricoles en 2001. Elle atteint 3,8 % pour les terres labourables, 3,6 % pour les prairies et 8,3 % pour les vignes d’appellation. Le prix des autres vignes se stabilise.
La baisse de la consommation de viande bovine, entamée fin 2000, est plus forte que celle de 1996. Dans cette deuxième crise de la « vache folle », les prix augmentent au détail alors qu’ils chutent à la production.
Le mouvement de hausse du prix des terres observé depuis quelques années se poursuit en 2000 : 4 % pour les terres labourables et les prairies, 10 % pour les vignes à AOC, 5,5 % pour les autres vignes. L’augmentation des terres et des prés est moins forte qu’en1999.
Le prix de l ’eau dépend essentiellement du contexte local
Hausse de prix et baisse des exportations pour les vins français depuis 1998. Les vins italiens, dont les cours restent stables, progressent sur le marché mondial. Mais les ventes les plus dynamiques sont celles des vignerons de l’hémisphère sud.
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