Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Dans un contexte de volonté politique de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture, les mesures agro-environnementales (MAE) peuvent aider les agriculteurs à modifier leurs modes de production vers des systèmes moins consommateurs d’intrants.
En 2011, les établissements agroalimentaires de 20 salariés et plus ont investi 156 millions d’euros pour la protection de l’environnement, soit une diminution annuelle de 11 % après une hausse de 20 % en 2010. Par ailleurs, ils acquittent des taxes environnementales et assurent le fonctionnement des équipements existants.
Après une forte expansion, les surfaces irrigables diminuent et les surfaces irriguées se stabilisent sur le territoire. Pour la première fois, l’irrigation du maïs est en baisse.
Si les agriculteurs ont depuis longtemps pratiqué des rotations de cultures pour gérer au mieux la fertilité des sols et les risques phytosanitaires, l’apparition des intrants agricoles dans la seconde moitié du XXe siècle a entraîné une réduction de la diversité des espèces cultivées et une spécialisation des systèmes de production, dont la durabilité pose aujourd’hui question.
Depuis les années quatre-vingt-dix, au delà d’évolutions structurelles, les agriculteurs tendent à mieux ajuster conjoncturellement les doses d’azotes afin d’optimiser la rentabilité économique de leur exploitation. Plus récemment, la volatilité accrue des prix agricoles et de l’azote les amène à adapter le rythme mensuel de leurs achats d’engrais.
Malgré une demande soutenue et des politiques publiques incitatives, la France reste encore déficitaire pour certaines denrées issues de l’agriculture biologique (AB).
Les climats des différents vignobles induisent des pressions parasitaires inégales et des besoins de traitements différents. Mais les disparités de protection au sein d’un même vignoble montrent l’existence d’une réduction potentielle des traitements.
En 2010, un cinquième des surfaces viticoles ne reçoit aucun herbicide. Le résultat est obtenu par des passages mécaniques plus fréquents dans les vignes.
En 2011, s’est achevée en France l’évaluation à mi-parcours du Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH), autrement nommé « second pilier » de la PAC.
Le climat évolue depuis plusieurs décennies vers une augmentation des amplitudes et de la variabilité thermiques, une modification des régimes des pluies et une fréquence accrue des événements extrêmes.
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