Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2003, le prix des terres labourables augmente de 2,8 % et celui des prairies de 3,8 %. Le prix des vignes poursuit son ralentissement de 2002, tout en progressant de 4,1 %.
Le rendement du réseau public est fonction du type d’habitat desservi. Les pertes sont souvent difficiles à localiser quand les conduites ont été posées depuis plusieurs décennies.
Les éleveurs de porcs ont amélioré l’état de leurs bâtiments lors du premier plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole (PMPOA). Mais ils ne disposent pas plus en 2001 que précédemment des superficies nécessaires à l’épandage des déjections animales.
En rénovant leurs bâtiments, les éleveurs de bovins privilégient les stabulations libres. La récupération des déjections animales progresse, mais reste insuffisante pour les bâtiments les plus anciens.
La décentralisation a ouvert de larges opportunités d’action aux collectivités territoriales dans le domaine de l’intervention en faveur des espaces ruraux. L’identification de ces dépenses soulève des difficultés d’ordre méthodologique, tenant principalement à des problèmes de définition.
Le prix de l’eau varie du simple au double selon les départements et augmente de 8 % entre 1998 et 2001. L’organisation en intercommunalité du service public de l’eau gagne du terrain. La gestion privée de l’alimentation en eau potable se développe.
Les traitements phytosanitaires accompagnent la hausse des rendements. De 1994 à 2001, le nombre des traitements augmente, les mélanges de produits sont plus fréquents mais les doses annuelles par hectare traité se réduisent pour de nombreuses matières actives.
Pour s’adapter aux réglementations, les industriels de l’agroalimentaire investissent en priorité dans le traitement des eaux. La place accordée à la prévention des pollutions se développe rapidement.
Poursuite des hausses de prix en 2002. Les cours augmentent de 4,1 % pour les terres labourables, de 3,4 % pour les prairies, et de 3,3 % pour les vignes sans appellation. Mais la croissance se ralentit pour les vignes d’appellation dont les prix progressent de 3,1 %.
En 2001, l’agriculture apporte 19 % d’azote en trop sur les sols. Ces excédents proviennent des engrais minéraux dans le Bassin parisien et des effluents d’élevage en Bretagne.
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