Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La forêt occupe une part du territoire plus importante dans les départements d’outremer (Dom) qu’en métropole, mais la part de la propriété privée y est plus faible. Les propriétés privées sont plus anciennes et légèrement plus petites qu’en métropole mais ne sont pas aussi morcelées.
Le volume de bois récolté et commercialisé se réduit de 11 % en 2012, et s’établit à 35,2 millions de m3, un niveau proche de 2008. La production de sciage se contracte, quant à elle, de 7 % et se rapproche, avec 8,3 millions de m3, du minimum historique de 2009.
En 2012, 1,1 million de propriétaires forestiers d’au moins un hectare ont la charge d’entretenir 9,6 millions d’hectares de forêt. La structure de ces propriétés a peu évolué depuis 1999.
La consommation d’énergie des établissements agroalimentaires et des scieries de 10 salariés et plus diminue en 2011. Elle retrouve les tendances de 2008 et 2009, et atteint 5,1 millions de tonne-équivalent-pétrole.
Le climat évolue depuis plusieurs décennies vers une augmentation des amplitudes et de la variabilité thermiques, une modification des régimes des pluies et une fréquence accrue des événements extrêmes.
En baisse les deux années précédentes, la consommation d’énergie par les établissements agroalimentaires et les scieries augmente significativement entre 2009 et 2010, pour atteindre 5,3 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep).
L’agroforesterie est un mode d’occupation du sol associant arbres et cultures annuelles sur une même parcelle.
Malgré une baisse de la production de sciages, la récolte de bois est en hausse en 2009. La mobilisation des chablis de la tempête Klaus explique ce paradoxe. Par contrecoup, la récolte de bois verts recule fortement.
Le gaz naturel et l’électricité sont très majoritairement utilisés par les entreprises agroalimentaires. Ces dix dernières années, la consommation d’électricité a progressé, celle du gaz marque le pas. L’utilisation du charbon et des produits pétroliers, plus marginale, recule encore.
Les effets des tempêtes de décembre 1999 sur la récolte de bois sont désormais passés.
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