Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Évolutions entre les recensements agricoles de 2000 et 2010
En France métropolitaine, 53 000 exploitations, soit 11% des exploitations agricoles, cultivent des fruits ou des légumes frais en 2010. Les cultures fruitières et légumières occupent 362 000 hectares, soit 1,3% de la superficie agricole utilisée. Le nombre d’exploitations fruitières ou légumières diminue fortement, les petites et moyennes au même rythme que l’ensemble des exploitations, les grandes exploitations fruitières ou légumières plus fortement que l’ensemble des grandes exploitations.
Doté d’atouts certains mais marqué par des tendances lourdes préoccupantes, le Languedoc-Roussillon peut-il rester un grand vignoble mondial, en termes socio-économique, démographique et financier ?
Dans un contexte de volonté politique de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires en agriculture, les mesures agro-environnementales (MAE) peuvent aider les agriculteurs à modifier leurs modes de production vers des systèmes moins consommateurs d’intrants.
Les plantes aromatiques, les plantes à parfum et médicinales et les autres cultures industrielles non alimentaires ne couvrent que 0,5 % de la SAU métropolitaine mais impliquent 5,3 % des exploitations. La France est un des leaders mondiaux pour le lin textile, le pavot médicinal, la lavande et le lavandin.
En 2010, 22 % des exploitations de France métropolitaine réalisent au moins une production sous signes de qualité, hors produits viticoles et biologiques. Leurs exploitants, en majorité des éleveurs, sont plus jeunes et mieux formés.
Après une forte expansion, les surfaces irrigables diminuent et les surfaces irriguées se stabilisent sur le territoire. Pour la première fois, l’irrigation du maïs est en baisse.
Les climats des différents vignobles induisent des pressions parasitaires inégales et des besoins de traitements différents. Mais les disparités de protection au sein d’un même vignoble montrent l’existence d’une réduction potentielle des traitements.
En 2010, un cinquième des surfaces viticoles ne reçoit aucun herbicide. Le résultat est obtenu par des passages mécaniques plus fréquents dans les vignes.
En 2010, la surface des vergers en France métropolitaine est de 134000 hectares soit 28000 hectares de moins qu’en 2000. Hormis pour le kiwi et la noix, toutes les superficies d’arbres fruitiers diminuent.
En 2010, 21 % des exploitants vendent en circuit court. Les producteurs de légumes ou de miel sont les plus engagés dans ce type de distribution. Les agriculteurs du Sud-Est et d’outremer utilisent plus souvent ce mode de vente. Les exploitations sont en général plus petites et plus gourmandes en main-d’oeuvre. La vente à la ferme est le mode de commercialisation principal.
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