Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Forte progression du revenu net d’entreprise agricole en 2006, grâce à des prix bien orientés. L’année est favorable à toutes les orientations sauf la viticulture et l’élevage ovin.
L’extension des cultures de colza à des fins énergétiques exigera des rotations culturales plus courtes et des arbitrages entre cultures industrielles et alimentaires.
En 2005, le prix des terres labourables progresse de 3,6 % et celui des prairies de 2,7 %. La valeur des vignobles champenois et à cognac continue d’augmenter. Le prix des autres vignes recule à nouveau.
Le chiffre d’affaires des entreprises de 20 salariés et plus progresse de 0,9 % dans l’agroalimentaire grâce à des exportations toujours dynamiques. Les investissements et le résultat courant sont stables. L’emploi reste orienté à la baisse.
Les signes de qualité concernent peu la filière végétale. Hors viticulture, les AOC sont avant tout laitières.Le label rouge porte en priorité sur les volailles et les certifications de conformité des produits (CCP) sur les filières animales.
Les 350 000 exploitations professionnelles de 2005 regroupent 820 000 actifs permanents. Leur taille moyenne continue d’augmenter. Près de 40 % sont constituées en société.
Le revenu net d’entreprise agricole recule en 2005 du fait des mauvaises récoltes et de la conjoncture viticole. Le revenu des éleveurs progresse. Les résultats de 2005 s’inscrivent dans une tendance amorcée en 1998.
Les exploitations sont petites, mais quelques pays font exception. Elles sont essentiellement familiales sauf en République tchèque et en Slovaquie. Un tour d’horizon qui affiche des structures agricoles aussi différentes que celles des Quinze.
La forêt française conjugue essor de ses surfaces et développement durable. Elle capte des gaz à effet de serre, économise des énergies fossiles et accueille les citadins. Portrait d’une entité qui s’attache à respecter la biodiversité.
L’épizootie de grippe aviaire affecte une filière confrontée depuis 1999 à des baisses d’activités. Pour s’adapter, les éleveurs ont diminué la taille de leurs bâtiments. La rentabilité des entreprises d’abattage et de découpe baisse depuis 2002.
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