Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Au cours des dix dernières années, l’évaluation des politiques agricoles et de développement rural s’est généralisée, tant à l’échelle nationale que régionale, au point que de telles évaluations sont aujourd’hui suffisamment nombreuses, non seulement pour en tirer des enseignements utiles pour le futur, mais aussi pour apprécier d’autres politiques publiques, en particulier celles comportant de nombreux objectifs et ayant des effets territoriaux importants.
Compte tenu de l’évolution des attentes de la société envers la qualité des produits et de l’environnement, les exploitations agricoles devront de plus en plus s’inscrire dans un objectif de durabilité encourageant une agriculture écologiquement saine, socialement équitable et économiquement viable.
Quatre ans seulement après l’accord de Berlin, ce qui ne devait constituer à l’origine qu’une révision à mi-parcours se révèle être, avec le compromis conclu le 26 juin 2003, une nouvelle et profonde réforme de la Politique Agricole Commune.
Il est encore trop tôt pour mesurer pleinement et rigoureusement les effets du découplage partiel des aides du premier pilier de la PAC institué par la réforme de juin 2003.
Mobilisant le Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) ainsi que des entretiens directs auprès d’agriculteurs et d’experts, cet article discute les effets potentiels du découplage des aides du premier pilier de la Politique Agricole Commune (PAC), institué par la réforme de juin 2003, sur les exploitations agricoles professionnelles de montagne.
Après avoir dressé un état des lieux de l’élevage français à l’aube de la réforme de la Politique Agricole Commune décidée à Luxembourg en juin 2003, cet article propose une analyse approfondie des perspectives d’évolution des principales filières animales à l’horizon 2012.
Avec la généralisation de la conditionnalité des aides et son caractère désormais obligatoire, la réforme de la Politique Agricole Commune de juin 2003 fait un pas de plus dans le renforcement de la promotion d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
La certification de conformité de produit (CCP) a été conçue à l’origine dans une perspective de normalisation et pour permettre aux opérateurs des filières agroalimentaires de différencier leurs produits, sur la base de deux caractéristiques qualitatives allant au-delà des standards réglementaires.
Avec le développement de stratégies de marques dans les filières agroalimentaires, la coordination entre producteurs agricoles et metteurs en marché tend à se complexifier.
Dans un contexte d’ouverture des marchés et de remise en cause des outils d’intervention de l’État en agriculture, le système de régulation du secteur laitier par gestion de l’offre tel qu’il est appliqué au Canada est remis en question.
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation