Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
L’augmentation des prix de vente et le redémarrage des exportations tirent la croissance du chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires en 2000. L’emploi poursuit sa progression.
Hausse de prix et baisse des exportations pour les vins français depuis 1998. Les vins italiens, dont les cours restent stables, progressent sur le marché mondial. Mais les ventes les plus dynamiques sont celles des vignerons de l’hémisphère sud.
En 2000, la stabilité du résultat agricole moyen recouvre de fortes disparités. Le revenu des éleveurs progresse malgré des trésoreries mises à mal en fin d’année par la crise de l’ESB. Les résultats des exploitants de grandes cultures et des viticulteurs diminuent.
En 2000, les exploitations agricoles et leurs emplois sont moins nombreux qu’en 1988. Les exploitations professionnelles s’agrandissent et les formes sociétaires se développent, contribuant à l’essor de la main-d’œuvre salariée.
La consommation de volailles profite de la crise bovine en 2000. Mais le repli de la production de poulets se poursuit en raison d’une baisse des exportations vers le Moyen-Orient. L’excédent commercial se replie en volume, mais progresse en valeur.
Les factures d’eau reposent d’abord sur les services offerts. Les plus élevées s’adressent aux habitants bénéficiant du meilleur traitement des eaux usées. La gestion publique de l’eau se traduit par des prix plus bas que celle du secteur privé.
Pour les propriétaires privés, la forêt est plus un patrimoine qu’une activité économique. Les plus nombreux ne détiennent que de petites superficies qu’ils conservent de nombreuses années.
La modification de la politique agricole commune fait reculer les surfaces oléagineuses. Progression de 5 % de la récolte de maïs, malgré de mauvaises conditions climatiques, qui perturbent aussi blé tendre, pois et betteraves. La production d’orge augmente de 4 %.
Grâce au colza, au tournesol, au pois et au soja, l’agriculture française est la principale source communautaire de protéines végétales pour l’alimentation concentrée des animaux de ferme. Mais en 2000, ces cultures diminuent dans toute l’Union.
L’agriculture européenne ne produit pas le tiers des protéines qu’elle utilise pour les aliments concentrés du bétail. Le déficit français est moins marqué que celui de ses partenaires. Le coût des importations varie fortement avec celui du soja américain.
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