Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2001, près de 3 800 entreprises conchylicoles commercialisent 109 000 tonnes d’huîtres et 73 200 tonnes de moules. Les conchyliculteurs exploitent 20 000 hectares répartis sur le littoral métropolitain.
En 2001, le résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole baisse de 6,1 % en valeur réelle. Il avait diminué de 9,8 % en 2000. Les subventions sont revalorisées de 7,2 %.
Près de 11 000 exploitations cultivent 21 000 hectares de fleurs, plantes ornementales et de plants de pépinières. Les surfaces horticoles progressent sauf en fleurs coupées, celles des pépinières se maintiennent.
En 2001, l’agriculture apporte 19 % d’azote en trop sur les sols. Ces excédents proviennent des engrais minéraux dans le Bassin parisien et des effluents d’élevage en Bretagne.
Environ 40 % des entreprises agroalimentaires ont innové en produits ou procédés de fabrication de 1998 à 2000. L’innovation vient surtout des plus grandes firmes et de celles en contact avec les consommateurs.
De 1999 à 2001, les fabrications de fromages au lait cru des laiteries augmentent de 1,1 %. Mais les productions de fromages de vache à pâte non cuite stagnent et celles à pâte molle diminuent.
En deux ans, les exploitants forestiers ont dégagé près de la moitié des 139 millions de m3 de bois abattus fin 1999. Ces chablis ont été en grande partie mobilisés grâce à des aides publiques. L’exportation a constitué un débouché important.
En 2002, le résultat agricole moyen recule de 1 % en termes réels après deux années de hausse. Il progresse dans les exploitations de grandes cultures et les élevages bovins. Le résultat des éleveurs hors sol recule d’un tiers sur l’année.
Dans la vinification, les 620 coopératives de moins de 10 salariés représentent encore 14 % du chiffre d’affaires de la branche. Les petites coopératives sont aussi 190 à fabriquer des fromages.
L’agriculture urbaine reste spécialisée dans le maraîchage et recule devant l’urbanisation. Celle du périurbain résiste bien et n’abandonne que 3 % de ses superficies en douze ans. Elle s’appuie pour cela sur quelques-unes des meilleures terres céréalières.
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation