Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole augmente en valeur réelle de 2,3 % en 2004. Il avait baissé de 4,4 % en 2003. Le résultat recule dans les orientations végétales, malgré de bonnes récoltes.
Les cultures de la fraise, de la tomate et de la carotte primeur évoluent depuis une dizaine d’années. Les serres pour les productions hors sol s’informatisent. Les difficultés pour l’embauche de saisonniers touchent en priorité les serristes.
Le résultat agricole moyen baisse de 10 % en 2005. Le résultat viticole (- 37 %) pèse pour 7 % dans cette diminution. L’année est favorable pour les éleveurs sauf en aviculture.
La collecte de lait bio de vache par les laiteries progresse à un rythme nettement ralenti en 2004. Mais elle demeure encore trop importante pour les besoins des industriels.
Les fabrications de fromages progressent de 1,8 % en 2004. Ces produits contribuent fortement à l’excédent commercial agroalimentaire.
Une exploitation professionnelle sur trois produit sous un signe officiel de qualité et d’origine en 2003. L’appellation d’origine contrôlée est le plus répandu. Les superficies de l’agriculture biologique, qui demeurent modestes, ont quintuplé en dix ans.
En 2004, le prix moyen des terres labourables augmente de 3,3 % et celui des prés de 3,7 %. En dehors du vignoble champenois, le prix des vignes d’appellation enregistre la première baisse depuis de nombreuses années.
Un processus de libéralisation entre l’Union Européenne et les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM) est en cours (processus de Barcelone lancé en 1995). La libéralisation agricole permettrait d’amoindrir les conséquences néfastes à court terme de la libéralisation industrielle des PSEM.
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