Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Les enquêtes sur les pratiques culturales décrivent les interventions des exploitants agricoles sur leurs parcelles entre une récolte et la suivante : travail du sol, semences utilisées, engrais épandus et traitements phytosanitaires. Ces enquêtes permettent notamment d’évaluer l’évolution des pratiques agricoles susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement. Elles portent sur les grandes cultures et prairies, la viticulture, les légumes et les vergers. Elles sont réalisées par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et leurs résultats sont notamment utilisés dans le cadre du suivi de la Directive « nitrates » et du plan Ecophyto 2018.
Depuis 40 ans en France, le nombre d’exploitations agricoles individuelles ne cesse de diminuer, tandis que les formes sociétaires sont en constante progression.
Rapports présentés à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation - Session du 12 décembre 2013
En 2011, les indicateurs de fréquence de traitement (IFT) moyens (nombre moyen de doses de références appliquées pendant une campagne) s’échelonnent entre 1,5 et 5,5 pour les grandes cultures, hors pomme de terre1. Les IFT herbicides sont compris entre 1,1 et 2,7 selon les cultures, et les IFT insecticides entre 0 et 2,4. Hors pomme de terre, les IFT fongicides sont compris entre 0 et 1,5. Pour la pomme de terre, l’IFT est de 15,6 avec un IFT fongicide de 11,6. Herbicides et fongicides sont utilisés en dessous de la dose de référence tandis que les insecticides sont utilisés pratiquement à pleine dose. Des différences régionales existent pour les céréales à paille (blé, triticale, orge), le colza, le pois et la pomme de terre. Les pratiques sont en revanche peu différentes entre régions pour le tournesol, le maïs et la betterave.
Dans l’ensemble, les IFT de la campagne de 2011 sont proches de ceux de 2006. Les cultures de tournesol, pois protéagineux et maïs fourrage ont toutefois des IFT totaux plus faibles en 2011. Les IFT herbicides sont plus élevés en 2011 pour la betterave et la pomme de terre, le blé dur et l’orge alors qu’ils sont plus faibles ou stables pour les autres cultures. Les IFT fongicides et insecticides sont plus faibles pour quelques cultures.
En 2011, le nombre moyen de traitements phytosanitaires (applications de produits au cours des différents passages sur les cultures) est variable d’une grande culture à l’autre : de 5,8 pour le blé tendre, il va jusqu’à 18,6 pour les pommes de terre. Ce sont les herbicides et fongicides qui sont les plus appliqués. Mais ces moyennes nationales recouvrent des disparités régionales importantes.
Globalement le nombre moyen de traitements n’est pas significativement différent en 2011 par rapport à 2006 (dans les régions pour lesquelles les évolutions peuvent être calculées), sauf pour l’orge et le tournesol pour lequel il diminue et le colza et maïs fourrager pour lesquels il augmente.
Évolutions entre les recensements agricoles de 2000 et 2010
En France métropolitaine, 53 000 exploitations, soit 11% des exploitations agricoles, cultivent des fruits ou des légumes frais en 2010. Les cultures fruitières et légumières occupent 362 000 hectares, soit 1,3% de la superficie agricole utilisée. Le nombre d’exploitations fruitières ou légumières diminue fortement, les petites et moyennes au même rythme que l’ensemble des exploitations, les grandes exploitations fruitières ou légumières plus fortement que l’ensemble des grandes exploitations.
Rapports présentés à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation - Session du 12 décembre 2012
Cette étude porte sur la démarche qualité, comprenant l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et son équivalent européen l’Appellation d’Origine Protégée (AOP), l’Indication Géographique Protégée (IGP), le Label Rouge, la certification de conformité de produit et d’autres démarches qualité.
Le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) a pour objectif de produire des statistiques sur les organismes coopératifs sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
L’enquête Petites coopératives agricoles est le complément de l’Enquête sectorielle annuelle (ESA) sur le champ de la transformation et du commerce de gros de produits agroalimentaires.
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