Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Cet article présente les principaux résultats d’une étude commanditée par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt dans le cadre de la préparation de la mise en oeuvre des Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) de la Politique agricole commune pour la période 2014-2020.
L’analyse statistique des coûts de production du lait met en évidence l’existence d’économies d’échelle en production laitière mais aussi d’économies de gamme dans les exploitations de polyculture-élevage laitier essentiellement dues à un meilleur emploi du facteur travail.
À rebours d’une évolution générale des systèmes de production bovins laitiers vers l’accroissement de la part du maïs fourrage dans l’alimentation des troupeaux, certains éleveurs de l’Ouest de la France ont développé depuis plusieurs décennies des systèmes de production dont le fonctionnement, centré sur le pâturage de prairies temporaires associant graminées et légumineuses, permet une réduction importante des dépenses dans les intrants et les équipements.
Les prairies constituent un élément clé du paysage agricole de la plupart des régions françaises et contribuent au bien-être de la population par la fourniture d’une gamme variée de services écosystémiques : alimentation des ruminants et par conséquent qualité des productions animales, support de biodiversité, pollinisation, régulation climatique, régulation de la qualité de l’eau, qualité des paysages, etc.
Dans un contexte de volatilité des prix agroalimentaires et de tensions entre opérateurs des filières de commercialisation des produits alimentaires, de nombreux pays cherchent à mettre en place des observatoires de suivi des prix et des marges, dispositifs visant à fournir une information publique sur la transmission des prix depuis l’amont agricole jusqu’au commerce de détail.
Le Brésil est en 2011 le second exportateur mondial de viandes et fournit respectivement 70 % et 40 % des importations européennes de volailles et de boeuf.
L’objectif de l’étude était d’analyser l’impact carbone de l’alimentation en fonction de sa qualité nutritionnelle.
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation