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Les coûts de transaction privés sont-ils un obstacle à l’adoption de mesures techniques d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole ?

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Notes et études socio-économiques n° 38 - juin 2014
Les travaux présentés dans cet article ont été réalisés dans le cadre de l’étude Quelle contribution de l’agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?
Potentiel d’atténuation et coût de dix actions techniques (Pellerin et al., 2013), menée par l’Inra et commanditée par l’Ademe et les ministères chargés de l’Agriculture et de l’Écologie. Cette étude a mis en évidence un potentiel d’atténuation significatif des émissions du secteur agricole à l’horizon 2030, uniquement lié à des leviers techniques, sans remise en cause des systèmes de production, de leur localisation ni des niveaux de production. De plus, pour deux tiers, ce potentiel d’atténuation peut être atteint à coût négatif ou modéré (moins de 25 euros/tCO2 évité). La présence d’un groupe de sous-actions à coût « négatif », également repéré dans des études équivalentes conduites dans d’autres pays, interpelle. Pourquoi ces actions, permettant à la fois une réduction des émissions et un gain financier pour l’agriculteur, ne sont-elles pas davantage spontanément mises en œuvre ? Ceci s’expliquerait en partie par la présence de coûts de transaction privés associés à ces actions, que nous examinons plus particulièrement dans cet article.
par Laure Bamière, Stéphane De Cara, Lénaïc Pardon, Sylvain Pellerin, Élisabeth Samson, Pierre Dupraz

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