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La réforme de la PAC de 1992 : bilan d’une décennie d’adaptation des élevages laitiers

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Notes et Etudes Economiques n° 16 - avril 2002
Au cours de la dernière décennie, c’est l’OTEX "bovin lait" qui a connu la plus forte réduction du nombre d’exploitations agricoles. Ce sont les petites structures de plaine qui ont connu la plus grande désaffection pour ce système de production. Cette baisse du nombre des élevages laitiers s’est accompagnée d’un agrandissement.
Les produits bruts ont ainsi connu une augmentation légèrement supérieure à celle de l’ensemble des exploitations françaises, essentiellement du fait de la stabilité des prix du lait induite par le régime des quotas. Les aides publiques reçues par les exploitations laitières concernent essentiellement les productions végétales que ce soit en céréales ou en maïs fourrager. Leur niveau moyen, bien plus faible que dans les exploitations de "grandes cultures" ou les élevages "bovins viande", rend les exploitations laitières moins dépendantes des soutiens publics dans la constitution du revenu. Ce dernier, plus faible que celui de la moyenne des agriculteurs français, a pourtant singulièrement augmenté sur la période, du fait d’un accroissement de la productivité du travail, celle du capital étant restée constante.
par Jean-François Ruas

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