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La réforme de la PAC de 1992 : bilan d’une décennie d’adaptation des élevages ovins et caprins

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Notes et Etudes Economiques n° 16 - avril 2002
Entre 1990 et 1999, l’évolution générale des exploitations de l’OTEX "ovins/caprins" a suivi la tendance nationale : à savoir un agrandissement des surfaces et une baisse du nombre d’exploitations, accompagnés d’une augmentation très importante du cheptel. L’analyse par système de production (lait/viande) met en évidence les spécificités de ces deux types d’exploitations.
Les fermes laitières augmentent plus leurs superficies et moins leurs troupeaux que les exploitations orientées vers la production de viande. Les niveaux de productions, charges, aides, EBE et valeur ajoutée par animal y sont bien supérieurs à ceux des exploitations qui produisent de la viande. De plus, alors que le revenu par animal est stable dans les exploitations " viande ", il diminue de 3% dans les exploitations laitières en raison du poids croissant des charges financières et des consommations intermédiaires. L’augmentation du revenu par exploitation est deux fois plus importante dans les unités qui produisent de la viande car les troupeaux s’agrandissent plus rapidement. Néanmoins, le revenu des exploitations laitières reste sensiblement plus élevé que celui des exploitations productrices de viande (215 000 contre 126 000 francs).
par Patricia Bossard

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