agreste

La statistique, l'évaluation et la prospective agricole

Ministère de l'agriculture et de l'alimentation

Accueil > Publications > Notes et études socio-économiques > Le scénario central 2005-2012 du modèle MAGALI : application de la réforme de juin 2003

Le scénario central 2005-2012 du modèle MAGALI : application de la réforme de juin 2003

Envoyer à un ami
Imprimer la page
s'abonner aux flux RSS
Notes et études économiques n° 31 - juillet 2008
Cet article présente les principales modifications et améliorations récentes apportées au modèle MAGALI.
Suite à la réforme de 2003, le schéma d’allocation des terres a été modifié afin d’intégrer le système des DPU (Droits au Paiement Unique). La hausse récente du prix du pétrole a conduit à affiner la modélisation du prix de l’énergie consommée par la branche agricole. La modélisation du prix du secteur animal a également été approfondie. Dans la deuxième partie de l’article, les résultats de la dernière projection centrale de MAGALI qui correspond à la mise en place de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) de juin 2003 sont détaillés. Bâtie en 2006, elle ne prend pas en compte les derniers développements de l’actualité (forte augmentation des prix de certaines grandes cultures et de la poudre de lait, hausse accrue du prix du pétrole, arrêt temporaire du gel obligatoire, réforme de l’OCM fruits et légumes, etc. ). Compte tenu des hypothèses retenues, cette projection réalisée à l’horizon 2012 montre une reprise des rendements et de la production dans le secteur végétal alors que, dans le secteur animal, et en particulier celui des bovins viande, on assisterait à une légère accentuation de la baisse de l’offre. Parmi les superficies éligibles aux Droits au Paiement Unique, on observerait à terme une légère réorientation des grandes cultures vers la sole fourragère. Au sein des grandes cultures, la forte réduction du gel volontaire, suite au découplage, serait plutôt favorable aux Céréales et Oléo-Protéagineux (COP). Compte tenu des objectifs d’incorporations de biocarburants, les surfaces dédiées au non alimentaire augmenteraient sensiblement avec pour conséquence une diminution des exportations, sans toutefois affecter les besoins alimentaires domestiques. La production dans le secteur de la viande bovine connaîtrait une certaine extensification du fait de la conjonction d’une réorientation des surfaces vers la sole fourragère et d’une légère accentuation de la baisse globale du cheptel. Par Marie-Annick Mathieu et José Ramanantsoa

Ministère de l'agriculture et de l'alimentation