Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Après une forte expansion, les surfaces irrigables diminuent et les surfaces irriguées se stabilisent sur le territoire. Pour la première fois, l’irrigation du maïs est en baisse.
Depuis les années quatre-vingt-dix, au delà d’évolutions structurelles, les agriculteurs tendent à mieux ajuster conjoncturellement les doses d’azotes afin d’optimiser la rentabilité économique de leur exploitation. Plus récemment, la volatilité accrue des prix agricoles et de l’azote les amène à adapter le rythme mensuel de leurs achats d’engrais.
La collecte de lait de vache a été particulièrement élevée en 2011. Cette situation qui était liée à un contexte mondial porteur et à des prix attractifs, a entraîné un net accroissement des fabrications de poudres et de beurre, l’essor des produits frais et la bonne tenue des fabrications fromagères.
Les climats des différents vignobles induisent des pressions parasitaires inégales et des besoins de traitements différents. Mais les disparités de protection au sein d’un même vignoble montrent l’existence d’une réduction potentielle des traitements.
En 2010, un cinquième des surfaces viticoles ne reçoit aucun herbicide. Le résultat est obtenu par des passages mécaniques plus fréquents dans les vignes.
En 2011, en France, la valeur de la production agroalimentaire s’accroît et atteint 119 milliards d’euros. Boissons, viande et produits laitiers contribuent majoritairement à cette hausse.
Depuis de nombreuses années, la France participe de façon assez stable au marché international des céréales. La fin du gel obligatoire des terres en 2008 a permis de restaurer les exportations de céréales aux niveaux élevés de la fin des années 1990, malgré le récent développement des agrocarburants.
Avec 32 500 euros par actif en moyenne en 2011, le revenu moyen des exploitations agricoles s’améliore dans la moitié des régions, essentiellement à dominante viticole et élevage laitier. Les grandes cultures et l’élevage bovin allaitant connaissent un repli de leur revenu.
En 2009-2010, l’agriculture biologique concerne 3,5 % des exploitations françaises. Ce mode de production est plus consommateur de travail, à l’exploitation, quels que soient les produits concernés.
310 000 exploitations agricoles produisent des grandes cultures sur près de 15 millions d’hectares. Parmi elles, près de 40 % sont spécialisées en grandes cultures contre 31 % en 2000.
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