Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus progresse de 1,1 % en 2003. Résultat courant, investissement et emploi se dégradent.
Le rendement du réseau public est fonction du type d’habitat desservi. Les pertes sont souvent difficiles à localiser quand les conduites ont été posées depuis plusieurs décennies.
Le résultat agricole moyen national par actif diminue de 0,8 % en 2003. Malgré la sécheresse, le revenu des élevages bovins progresse grâce à la bonne tenue des prix et aux aides pour calamités agricoles. Celui des viticulteurs d’appellation baisse de 30 %.
Les éleveurs de porcs ont amélioré l’état de leurs bâtiments lors du premier plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole (PMPOA). Mais ils ne disposent pas plus en 2001 que précédemment des superficies nécessaires à l’épandage des déjections animales.
En rénovant leurs bâtiments, les éleveurs de bovins privilégient les stabulations libres. La récupération des déjections animales progresse, mais reste insuffisante pour les bâtiments les plus anciens.
La production de foie gras baisse de 4 % en 2003. Malgré ce recul, les prix à la production diminuent. Les foies du Sud-Ouest reconquièrent des parts de marché aux dépens des foies vendéens depuis le début des années 2000.
Le prix de l’eau varie du simple au double selon les départements et augmente de 8 % entre 1998 et 2001. L’organisation en intercommunalité du service public de l’eau gagne du terrain. La gestion privée de l’alimentation en eau potable se développe.
Les ventes électroniques représentent 20 % du chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire. Elles se font en quasi-totalité par des réseaux d’échange de données informatisés. Plus limités, les achats électroniques des firmes passent surtout par Internet.
Le revenu agricole serait stable en moyenne en 2003. Les effets de la sécheresse sur les récoltes et le déficit fourrager seraient compensés par des prix favorables et des aides attribuées dans le cadre des calamités agricoles. Seul le revenu des viticulteurs d’appellation diminue nettement en 2003.
Les traitements phytosanitaires accompagnent la hausse des rendements. De 1994 à 2001, le nombre des traitements augmente, les mélanges de produits sont plus fréquents mais les doses annuelles par hectare traité se réduisent pour de nombreuses matières actives.
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