Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Baisse de 4,4 % en valeur réelle du résultat courant avant impôts des exploitations du Réseau d’information comptable agricole en 1999. Les prélèvements privés augmentent, mais l’équilibre financier se maintient.
Quasi stable en moyenne annuelle en 2000, le résultat agricole baisserait dans les exploitations céréalières et augmenterait dans les élevages, malgré la crise de la « vache folle ». La mise en œuvre de l’Agenda 2000 explique pour l’essentiel ces évolutions.
Les fabrications de fromages de chèvre augmentent de 10 % en 1999 malgré la stabilisation de la collecte laitière. Le marché des fromages affinés « pur chèvre » poursuit son développement.
Stabilité de la production de lait de brebis en 1999. Si les débouchés offerts par le roquefort stagnent, les fabrications de féta et d’autres fromages ouvrent de nouveaux marchés aux éleveurs.
Baisses pour les fabrications de fromages au lait cru à pâte molle ou à pâte pressée non cuite de 1997 à 1999. Les fromages au lait cru à pâte pressée cuite continuent au contraire de se développer.
L’agriculture française se développe depuis vingt ans principalement grâce au dynamisme de ses produits végétaux. Le vin et les céréales en sont les produits phares. Le dernier numéro de la collection « GraphAgri » consacré à l’agriculture passe en revue les divers aspects de ce secteur.
Des stocks importants et de petits prix à la production pour les pommes françaises lors de la campagne 1999-2000. Les difficultés d’écoulement ont été aggravées par la baisse des ventes au Royaume-Uni.
Une hausse de 5 % pour les terres labourables et les prairies, de 10 % pour les vignes à AOC, et une première augmentation de 2 % pour les autres vignes. La reprise des prix des terres agricoles s’amplifie en 1999.
Parce qu’ils ne disposent pas de terrain pour augmenter leur cheptel, de grands éleveurs de porcs confient une partie de leurs animaux à de petits producteurs. Cette pratique se développe surtout en Bretagne.
Chiffre d’affaires stable et exportations encore en baisse pour les firmes agroalimentaires en 1999. L’investissement augmente de 5 % et le développement du travail intérimaire se poursuit
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