Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Un processus de libéralisation entre l’Union Européenne et les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM) est en cours (processus de Barcelone lancé en 1995). La libéralisation agricole permettrait d’amoindrir les conséquences néfastes à court terme de la libéralisation industrielle des PSEM.
Constatant que dans de nombreux pays en développement la remise en cause des outils traditionnels d’administration des marchés n’a généralement pas sensiblement amélioré les résultats des filières concernées, l’article s’interroge sur les formes d’organisation et de régulation qui permettraient de faire émerger des modes de coordination efficients, équitables et durables, en s’appuyant sur l’exemple du coton en Afrique.
Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, le présent article propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, palmier à huile au Cameroun et arachide au Sénégal.
Le présent article propose l’analyse de deux filières agricoles africaines soumises à une forte décroissance du prix mondial de la matière première. La première partie analyse le partage de la valeur ajoutée entre les différents acteurs de la filière cacao en Côte d’Ivoire et cerne les différentes stratégies d’adaptation possibles, tout en identifiant les contraintes liées à celles-ci.
Les nouveaux équilibres créés par les politiques de libéralisation des marchés agricoles en Afrique s’avèrent souvent défavorables aux plus démunis, alors que les objectifs du millénaire constituent la ligne directrice de toutes les actions de coopération au développement.
Le chapitre IX du Règlement communautaire de Développement Rural (RDR) a pour objet l’« encouragement à l’adaptation et au développement des zones rurales ». Après des réflexions sur la notion de développement rural, cet article décrit le dispositif français de mise en œuvre de ce chapitre et présente les principales conclusions et recommandations de son évaluation à mi-parcours.
Créé par la loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999, le Contrat Territorial d’Exploitation (CTE) représente un élément essentiel du Plan de Développement Rural National (PDRN). Il établit un cadre contractuel innovant entre agriculteurs et pouvoirs publics, devant permettre de répondre aux nouvelles attentes de la société en termes de multifonctionnalité de l’agriculture et de développement durable.
Seule mesure obligatoire du Règlement de Développement Rural (RDR), les Mesures Agro-Environnementales (MAE) s’inscrivent en France, depuis 2000, dans le cadre du Programme de Développement Rural National (PDRN).
L’application du règlement (CE) n°1257/99 (« 2e pilier » de la PAC) a pris la forme en France d’un large programme national, le Plan National de Développement Rural (PDRN), associé à l’intégration de certaines mesures de développement rural dans les DOCUP d’Objectif 2 au niveau régional. Avec une finalité clairement orientée vers le développement rural durable, le PDRN apparaît comme relativement agro-centré.
Le système de financement du budget de l’Union européenne comporte aujourd’hui trois catégories de ressources propres : la "ressource PNB", la "ressource TVA" et les "ressources propres traditionnelles" (droits de douane et cotisations agricoles). Ce budget permet de financer trois principaux groupes de dépenses, concernant l’agriculture et le développement rural, les actions structurelles et les autres politiques.
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