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Recensement Conchyliculture 2001 - Les productions

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Agreste cahiers Spécial Conchyliculture n° 1 - février 2005
Cultivée sur l’ensemble du littoral, l’huître peut être élevée successivement dans plusieurs lieux selon ses différents stades de croissance.

Le naissain est le plus souvent issu de Charente-Maritime, avant d’être transféré dans d’autres régions, et de revenir éventuellement en Charente-Maritime pour un affinage en claires. À l’état adulte, les transferts sont moins fréquents dans l’élevage des moules.
14 000 hectares pour les huîtres
L’élevage des huîtres sur le domaine public maritime est présent sur tout le littoral. Il se limite dans le domaine privé aux claires charentaises. La production en surélévation sur des tables est la plus pratiquée.
4,5 milliards de naissains d'huître creuse
Les naissains d’huître creuse se répartissent à raison de 84 % pour le captage naturel, 15 % pour les produits d’écloserie et 1 % pour les naissains issus du télécaptage.
Le captage naturel : une spécialité du Sud-Ouest
La Charente-Maritime abrite deux tiers des naissains d’huître creuse issus d’un captage naturel. Les techniques d’élevage de ces jeunes huîtres diffèrent selon les zones de production.
Le demi-élevage : une ressource complémentaire
Les achats entre entreprises d’huîtres creuses de demi-élevage portent sur 10 400 tonnes en 2001. Environ 12 000 tonnes circulent aussi, à l’intérieur des entreprises, pour profiter au mieux des potentiels de leurs différents sites.
Des transferts d'huîtres creuses adultes
Les entreprises charentaises, de Bretagne Sud et normandes regroupent 69 % de la production apparente d’huîtres creuses. Les ventes pour la consommation sont une spécialité de la Charente-Maritime, place forte de l’affinage.
Le naissain d'huître plate : une spécialité bretonne
Près de 373 millions de naissains d’huître plate sont captés en 2000, pour l’essentiel en baie de Quiberon en Bretagne Sud. Ils sont en partie transférés dans des sites de Bretagne Nord.
1 650 tonnes d'huîtres plates pour la consommation
Les entreprises de Bretagne Sud commercialisent la moitié des huîtres plates pour la consommation. Elles s’alimentent auprès d’éleveurs de Bretagne Nord.
Des cordes pour le naissain de moule
Le captage des 66 milliards de naissains de moule edulis se concentre à 90 % en Pays de la Loire et en Charente-Maritime. Celui des 25 milliards de moules galloprovincialis est spécifique à la Méditerranée.
Priorité au bouchot pour les moules
Les mytiliculteurs privilégient les bouchots sur l’estran pour les moules edulis. Ils produisent les moules galloprovincialis en suspension dans des étangs ou en mer ouverte.
73 000 tonnes de moules pour la consommation
Près de 22 % des moules vendues à la consommation sont importées. Les intermédiaires traditionnels tels les grossistes et revendeurs, constituent le premier débouché pour les entreprises expéditrices.
Plus de palourdes d'élevage que de pêche
Les 3 400 tonnes de palourdes commercialisées par les conchyliculteurs proviennent à 60 % de l’élevage et à 40 % de la pêche. L’exportation est le premier débouché.
2 500 tonnes de coques
Les conchyliculteurs commercialisent 1 610 tonnes de coques d’élevage en 2001 et 860 tonnes de coques de pêche. Les coquillages partent en priorité chez les grossistes et les revendeurs.

par Sophie Girard, José Antonio Pérez Agùndez, Laurence Miossec et Nicolas Czerwinski

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