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La pisciculture marine française, une activité récente et pionnière en Europe

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Agreste cahiers n° 2 - juin 2000
La pisciculture marine élève bars, daurades et turbots sur une cinquantaine de sites, répartis le long des 5 500 km de littoral français.
La superficie totale des installations - cages en mer et bassins de production à terre - n’excède pas quelques dizaines d’hectares.
Le savoir-faire des écloseries, qui produisent des œufs pour la reproduction et des alevins de grande qualité, est reconnu à l’étranger où s’effectue la moitié de leurs ventes. Les fermes de grossissement, elles aussi exportatrices, ont adapté leur stratégie aux demandes du marché. Elles vendent désormais des bars et daurades adultes de plus grande taille, permettant découpe et transformation, et au contraire des turbotins plus légers, en raccourcissant leur cycle de production.
Jeune, dynamique, bien formée et productive, la main-d’œuvre de la pisciculture marine - 600 personnes permanentes - est l’un des atouts d’une filière qui concentre son activité, diversifie ses produits et soigne ses pratiques d’élevage pour rester compétitive.
 
par Florent Guyennet et Charles de la Pomélie

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