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La fertilisation minérale sur le blé : des pratiques régionales diversifiées

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Agreste cahiers n° 30 - juin 1998
Etudiées sur blé tendre d’hiver au cours de la campagne 1994, les pratiques de fertilisation minérale s’avèrent différentes d’un bassin de production à l’autre
Dans l’Ouest, où les cultivateurs prennent partiellement en compte la valeur fertilisante des effluents organiques, la fertilisation azotée est plus faible et les doses utilisées plus variées que dans la Beauce ou le Nord du Bassin parisien, zones de grandes cultures. L’apport d’engrais phosphaté et potassique est loin d’être une règle générale : 30 à 40 % des blés tendres n’en ont pas reçu en 1994. Si les doses de phosphore correspondent globalement aux exportations du blé, celles de potasse semblent en revanche supérieures aux préconisations. Le Sud-Ouest se distingue par des apports importants en phosphore et faibles en potasse.
Pour calculer les doses d’engrais, l’agriculteur reste d’abord fidèle à ses habitudes. Les pratiques évoluent cependant. Nombre d’agriculteurs avouent avoir diminué les doses utilisées, pour ménager leur trésorerie, sur les conseils d’un technicien ou suite à une analyse de sol. La réforme de la PAC de 1993 a conforté cette tendance dans les bassins céréaliers.

par Christine Le Souder, Charles Mazières, Vincent Rodes

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