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L’agriculture s’intensifie, l’urbain s’étend... et l’occupation du territoire enregistre les transformations à l’œuvre

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Agreste cahiers n° 1 - mars 2001
Les prairies régressent dans de nombreuses régions d’élevage entre 1992 et 1999. Ailleurs, des zones agricoles se transforment en zones « mixtes » où des sols agricoles, naturels et artificiels coexistent sans réelle dominante.
Les prairies régressent dans de nombreuses régions d’élevage entre 1992 et 1999. Ailleurs, des zones agricoles se transforment en zones « mixtes » où des sols agricoles, naturels et artificiels coexistent sans réelle dominante. Il s’agit souvent d’un état de transition, dans une dynamique qui peut être, bien sûr, d’urbanisation autour des villes, mais aussi de retour au « naturel » dans des zones de déprise agricole. C’est le cas en montagne ou dans le Midi méditerranéen, lorsque les occupations classées en « landes, parcours et alpages » reculent devant la forêt.
Les grandes transformations à l’oeuvre qui marquent l’occupation physique du sol en France n’échappent pas à l’oeil de Teruti, enquête annuelle sur l’utilisation du territoire. Si l’outil d’analyse est performant pour suivre les occupations agricoles ou naturelles, il l’est un peu moins pour décrire l’avancée des sols artificiels en milieu péri-urbain ou rural.

par Marie-Françoise SLAK, Alexandre LEE

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