Les revenus que les non-salariés de l’agriculture tirent de leur activité sont largement dispersés.
Des écarts de revenu existent entre les spécialisations ; ils sont encore plus marqués entre les exploitations d’une même spécialisation. Les gains sont les plus élevés dans les vins d’appellation et les plus modestes dans les élevages d’ovins et de caprins. Les nombreux aléas qui frappent le secteur, aléas climatiques, crises sanitaires, expliquent la variabilité des résultats.
La dispersion des revenus dans les spécialisations ciblées par les réformes de la PAC de 1992 et de 1999 a sensiblement diminué au cours des années quatre-vingt-dix, pour se stabiliser par la suite, principalement dans les grandes cultures et à un degré moindre dans l’élevage bovin. Les aides directes, découplées de la production, stabilisent les bas revenus agricoles en limitant l’amplitude de leur variation annuelle.
par Mélanie Chassard et Bernard Chevalier Cet article a été également diffusé dans la publication « INSEE - RÉFÉRENCES - L’agriculture nouveaux défis - Édition 2007 » dans le cadre d’une collaboration avec l’INSEE. Pour consulter cet ouvrage dans son intégralité