agreste
La statistique, l'évaluation et la prospective agricole
Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La salmoniculture, un secteur en mutation
Agreste cahiers n° 1 - mars 2000
La salmoniculture française a produit près de 47 000 tonnes de salmonidés adultes en 1997, pour l’essentiel des truites arc-en-ciel vendues pour la consommation.
Nombre d’entreprises salmonicoles ont disparu de 1991 à 1997, et le secteur a perdu des emplois. La production, en hausse de 18 %, s’est concentrée dans les grandes unités commerciales privées, qui coexistent avec de petites structures associatives.
Les difficultés rencontrées par la filière ces dernières années ont accentué la restructuration. Les producteurs sont confrontés à la concurrence du saumon norvégien et écossais, et soumis aux pressions commerciales des grossistes et grandes surfaces. Ils se sont adaptés à la baisse des cours de la truite. Ils se sont équipés de salle d’abattage et pratiquent la découpe et la transformation pour proposer des produits plus élaborés. Grâce à des démarches de certification, ils entendent aussi transformer en atout commercial les efforts techniques qu’ils consentent pour améliorer les pratiques d’élevage : traitement des rejets, contrôle des densités, sécurité sanitaire renforcée. Certains commencent à élever d’autres espèces (gardon, carpe, esturgeon, brochet), souvent destinées au repeuplement des rivières ou à la pêche de loisir, marchés plus rémunérateurs que celui de la consommation.
Les difficultés rencontrées par la filière ces dernières années ont accentué la restructuration. Les producteurs sont confrontés à la concurrence du saumon norvégien et écossais, et soumis aux pressions commerciales des grossistes et grandes surfaces. Ils se sont adaptés à la baisse des cours de la truite. Ils se sont équipés de salle d’abattage et pratiquent la découpe et la transformation pour proposer des produits plus élaborés. Grâce à des démarches de certification, ils entendent aussi transformer en atout commercial les efforts techniques qu’ils consentent pour améliorer les pratiques d’élevage : traitement des rejets, contrôle des densités, sécurité sanitaire renforcée. Certains commencent à élever d’autres espèces (gardon, carpe, esturgeon, brochet), souvent destinées au repeuplement des rivières ou à la pêche de loisir, marchés plus rémunérateurs que celui de la consommation.
par Florent Guyennet
- Lire l’article intégral (PDF : 141.2 ko) 27/11/2005
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