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La production bovine française emploie l’équivalent de 300 000 personnes à plein temps
Agreste cahiers n° 2 - juin 2000
Les exploitations françaises élèvent près de 20 millions de bovins.
Cette production requiert un travail total équivalent à celui de 300 000 personnes à plein temps au cours de l’année. C’est une activité très familiale : les salariés fournissent à peine 4 % du travail.
L’activité laitière est exigeante en main-d’œuvre et laisse peu de place à d’autres productions : un troupeau laitier absorbe les trois quarts du travail agricole de l’exploitation. En revanche, la conduite d’un troupeau allaitant, surtout de taille modeste, est souvent associée à de la polyculture ou à des cultures plus intensives. Les grandes étables laitières sont presque toujours sous forme sociétaire, alors que le statut d’exploitation individuelle reste la règle pour les autres élevages.
Plus le troupeau est important, plus la productivité du travail est élevée. La pratique de la stabulation entravée recule au profit de la stabulation libre, en particulier dans le système laitier. Dans le cadre du plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole (PMPOA), l’obligation de mettre aux normes les bâtiments d’élevage pèse davantage sur les exploitations laitières intensives, nombreuses dans l’Ouest, que sur les unités allaitantes.
L’activité laitière est exigeante en main-d’œuvre et laisse peu de place à d’autres productions : un troupeau laitier absorbe les trois quarts du travail agricole de l’exploitation. En revanche, la conduite d’un troupeau allaitant, surtout de taille modeste, est souvent associée à de la polyculture ou à des cultures plus intensives. Les grandes étables laitières sont presque toujours sous forme sociétaire, alors que le statut d’exploitation individuelle reste la règle pour les autres élevages.
Plus le troupeau est important, plus la productivité du travail est élevée. La pratique de la stabulation entravée recule au profit de la stabulation libre, en particulier dans le système laitier. Dans le cadre du plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole (PMPOA), l’obligation de mettre aux normes les bâtiments d’élevage pèse davantage sur les exploitations laitières intensives, nombreuses dans l’Ouest, que sur les unités allaitantes.
par Florent Guyennet, Jean-Louis Fraysse et Louis Melet
- Lire l’article intégral (PDF : 151.8 ko) 27/11/2005
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