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L’investissement agricole de 1990 à 1999 : des disparités départementales importantes
Agreste cahiers n° 4 - décembre 2000
Depuis 1994, la reprise de l’investissement agricole est générale.
Elle est, toutefois, beaucoup plus modérée dans les départements de cultures spécialisées que dans ceux d’élevage.
Sur la période 1990-1999, les agriculteurs ont investi chaque année environ 1 800 francs par hectare de surface agricole utilisée. Dans les départements de cultures spécialisées, en raison des plantations qui s’ajoutent aux autres investissements, ce montant est plus élevé : il est supérieur de 25 % à la moyenne nationale, voire de 88 % dans les zones de viticulture. Les départements d’élevage intensif de l’Ouest, à cause des achats d’animaux reproducteurs et du poids des bâtiments d’élevage, investissent eux aussi davantage que la moyenne. Ce n’est pas le cas des départements de grandes cultures, et surtout d’élevage extensif du Massif Central, où l’investissement par hectare est faible.
L’investissement nécessite une ponction sur le résultat net agricole, elle aussi très variable. De 35 % au niveau national, le taux moyen d’investissement se limite à 20 % dans les départements voués aux cultures spécialisées, à forte valeur ajoutée, alors qu’il dépasse 40 % dans ceux qui font de l’élevage, intensif ou extensif.
par Marie-Christine Floury
Sur la période 1990-1999, les agriculteurs ont investi chaque année environ 1 800 francs par hectare de surface agricole utilisée. Dans les départements de cultures spécialisées, en raison des plantations qui s’ajoutent aux autres investissements, ce montant est plus élevé : il est supérieur de 25 % à la moyenne nationale, voire de 88 % dans les zones de viticulture. Les départements d’élevage intensif de l’Ouest, à cause des achats d’animaux reproducteurs et du poids des bâtiments d’élevage, investissent eux aussi davantage que la moyenne. Ce n’est pas le cas des départements de grandes cultures, et surtout d’élevage extensif du Massif Central, où l’investissement par hectare est faible.
L’investissement nécessite une ponction sur le résultat net agricole, elle aussi très variable. De 35 % au niveau national, le taux moyen d’investissement se limite à 20 % dans les départements voués aux cultures spécialisées, à forte valeur ajoutée, alors qu’il dépasse 40 % dans ceux qui font de l’élevage, intensif ou extensif.
par Marie-Christine Floury
- Lire l’article intégral (PDF : 547.7 ko) 25/01/2006
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