Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Près de 20 000 communes ne disposent, en 1998, d’aucun commerce de proximité. Mais la plupart sont approvisionnées par des services de remplacement. Les dessertes en pain et en produits surgelés sont les mieux assurées. Les fournitures de viande et surtout de produits d’épicerie sont moins courantes. Les services de remplacement se raréfient surtout dans les communes qui n’ont jamais eu de commerce ou qui l’ont perdu depuis longtemps.
Les zones agricoles défavorisées couvrent 47 % du territoire français. Elles regroupent plus de 60 % des surfaces boisées et des herbages, mais seulement 27 % des terres arables. Dans ces zones, comme dans le reste du pays, les bois et forêts prédominent et s’étendent au détriment des prairies. Les revenus des exploitations agricoles y sont parmi les plus faibles.
Le secteur salmonicole s’est concentré depuis 1991. Il produit en 1997 47 000 tonnes de poissons, soit 16 % de plus qu’en 1991, avec un plus petit nombre d’entreprises. Ces firmes pratiquent de plus en plus l’abattage et la découpe qui apportent une valeur ajoutée à l’élevage.
Les excédents d’azote d’origine agricole se sont accrus de 1995 à 1997 en raison d’une extension des surfaces cultivées et d’une augmentation des doses d’azote minéral à l’hectare. Mais les apports d’azote organique régressent grâce à une réduction du cheptel bovin. Les plus forts surplus azotés demeurent localisés en Bretagne et dans les zones de grandes cultures du Bassin parisien.
En 1997, les exploitations couvertes par le Réseau d’information comptable agricole (Rica) enregistrent une progression de leur résultat courant avant impôts de 3,3 %. Ce bon résultat d’ensemble masque une grande dispersion des données individuelles, tant en niveau qu’en évolution. Elle est particulièrement marquée pour les exploitations spécialisées dans les productions végétales.
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