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Les consommations d’énergie dans les industries agricoles et alimentaires et les scieries en 2004

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Chiffres et Données - Série Agroalimentaire n° 135
Au sommaire
Résultats 2004 et évolution
Méthodologie
Les tableaux détaillés

1 - Achats, stocks et consommation de combustibles par type d'énergie
2 - Achats et consommation d'électricité
3 - Consommation et autoproduction d'énergie, en tep
4 - Consommation moyenne d'énergie, en tep
5 - Consommation de combustibles par type d'énergie, en unités propres
6 - Consommation de combustibles par type d'énergie, en tep
7 - Achats d'énergie en valeur
8 - Capacité de stockage des produits pétroliers (non publié pour l'EACE 2004)
9 - Consommation de combustibles par usage et par type d'énergie, en tep (%)
10 - Consommation totale de combustibles par usage, en tep (%)
11 - Consommation d'électricité par usage (%)
Les tableaux rétropolés
12 - Consommation brute totale d'énergie, en tep

13 - Consommation d'électricité, en tep
Les consommations d'énergie dans les industries agricoles et alimentaires et les scieries en 2004
52 pages, 11,80 euros
+ participation aux frais d'envoi : UE 2,5 euros, hors UE 4 euros

Pour commander le Chiffres et Données Résultats 2004 et évolution
En 2004, la consommation d'énergie des établissements de l'industrie agroalimentaire s'établit à 5,1 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep). En un an, elle progresse de 2,5 %, avoisinant le niveau de 2002, dans un contexte de croissance faible de l'activité globale et de cherté de certains combustibles. Le gaz naturel est de très loin le combustible le plus utilisé, même si sa consommation est restée stable en 2004 malgré un prix moyen en baisse de 2 % par rapport à 2003. En 2004, les achats de charbon ont très fortement augmenté pour atteindre le plus haut niveau des 5 dernières années : les deux seules activités utilisatrices, l'industrie sucrière et les déshydrateurs pour l'alimentation animale, ont en effet connu en 2004 une forte reprise d'activité après la sécheresse de 2003. L'augmentation de 2 % de la consommation de fioul lourd s'explique essentiellement par le déstockage opéré durant l'année. Les achats de fioul lourd ont légèrement reculé par rapport à 2003.
La consommation d'électricité retrouve un rythme de progression assez proche de celui observé en 2002. De plus en plus utilisée par les industriels de l'agroalimentaire, l'électricité voit sa part dans la consommation (en TEP) passer à 31 %.
La facture énergétique des établissements de l'industrie agroalimentaire a progressé de 3 % par rapport à 2003. Avec un prix moyen en augmentation de 2 %, l'électricité représente la moitié du montant global. Le montant des achats de combustibles est resté stable, la hausse des volumes étant compensée par les baisses de prix de certains combustibles. Le gaz naturel représente 32 % de la facture. Le fioul lourd est le troisième poste en termes de dépenses (6 % du total), avec un prix moyen d'achat en repli de 4 %. La hausse de 40 % du prix du charbon ne pèse guère dans la facture énergétique puisque ce combustible n'y contribue qu'à hauteur de 3 %.

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